Ce 19 mars a pris place la dixième édition de la « Earth Hour », initiative prise par le Fond mondial pour la planète (WWF). L’idée est simple : on invite la planète à s’éteindre, durant une heure, entre 20h30 et 21h30 (heure locale). On propose à chaque citoyen de lutter symboliquement contre le réchauffement climatique. Les états se sentent aussi concernés, et certains vont aller même jusqu’à éteindre les lumières qui spots qui éclairent leurs monuments. Pour information, l’éclairage représente un cinquième de la consommation mondiale d’électricité.
C’est sous l’impulsion du WWF que ce mouvement est né, il y a 9 ans, en Australie. Très rapidement, de grands états se rallient à la cause, tels que les Etats Unis. Au fur et à mesure des années, le mouvement prend une ampleur de plus en plus considérable. Il rassemble aujourd’hui 172 pays, qui s’éteindront à tour de rôle. Le Earth Hour peut être considérée comme le plus grand mouvement mondial pour la planète.
Cette année, le mouvement a débuté aux iles Fuji. Il gagnera ensuite l’Asie, l’Europe et L’Amérique. Plus de dix mille monuments vont être plongés dans le noir durant une heure, tel que l’Empire State Building, les pyramides Egyptiennes et la Tour Eiffel. La Belgique jouera aussi le jeu en éteignant les lumières du célèbre Atomium et de la Grand-Place. La STIB se ralliera à l’opération en proposant d’éteindre les lumières dans certaines stations de métro.
Notons, par ailleurs, que cette année, la Earth Hour prend une dimension particulière car elle s’inscrit dans la continuité de la COP21. On veille à ce que les engagements soient tenus, on cherche à contenir le réchauffement climatique dû aux activités humaines en deçà de 2 degrés dans les 100 prochaines années.
La Earth Hour est-elle un vrai succès ? Est-ce qu’éteindre les lumières durant une heure sur les plusieurs milliers d’heures que contient une année est suffisant pour changer les mentalités des citoyens et leur faire comprendre qu’ils consomment trop ? Les résultats seront observés dans quelques années. Sommes toutes, c’est, d’une part puissant et d’une autre part humiliant de concevoir que nos actions aujourd’hui détermineront l’avenir des générations à venir. Quoi qu’il en soit, les citoyens ainsi que les institutions gouvernementales et les communautés locales doivent prendre leurs responsabilités et contribuer à un avenir durable. De petits gestes au quotidien peuvent déjà avoir, dans l’avenir, une certaine influence sur le réchauffement climatique.
Veillez à adopter ces petits gestes simples, chaque jour : éteignez les lampes que vous n’utilisez pas, débranchez les électro-ménagers inutiles. Un petit geste pour le citoyen, et pourquoi pas, dans l’avenir, un grand pas pour la planète ?
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