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Le Kot Planète Terre

Envoyé d'un soir parmi nos amis du kot Planète Terre, j'ai eu l'occasion de découvrir ce qui se cache réellement derrière les gobelets réutilisables, les trocs de fringues et les noms bizarres tels que la pachamama. Car, oui, derrière ces amis de la planète, se cachent neuf personnes qui, comme vous et moi, sont avant tout des étudiants de Louvain-a-Neuve. Si vous rêvez d'en apprendre un peu plus sur l'ambiance et les personnes qui ont fait vivre ce kot tout au long de cette année 2011-2012, n'attendez plus : ouvrez la page et lisez l'article !

Comme vous le savez tous, le kot Planète Terre est un kot porté sur la cause écologique, et dont le projet de base est de fournir un service de location de gobelets réutilisables et de faire pression pour une extension de l'emploi de tels gobelets dans les évènements de la vie très animée de Louvain-la-Neuve. En outre, le KPT organise des aprems « troque tes fringues » et publie, quelques fois par an, une revue de sensibilisation à des questions écologiques, nommée pachamama. Bref, des activités qui ne risquent pas de faire augmenter le PIB, mais qui sont soucieuses d'une cause bien plus noble et utile. Vous aurez compris que le kot Planète Terre est un kot de citoyens engagés, qui a conscience et veut faire prendre conscience du plus grand problème de notre société contemporaine. Bien sûr, vous savez déjà tout ça, mais une piqure de rappel n'est jamais inutile.

 

La tanière de nos sujets du jour est située place des Wallons, ensandwichée entre le circokot et le cinéforum. Dix chambres pour neuf locataires, le KPT bénéficie d'une chambre secrétariat pour stocker leur matos. Tout le monde sur le même étage, il n'y a pas de place pour la discrimination de palier chez nos amis troqueurs de fringues. Sur le frigo, trône une grande fierté du kot : la magnifique coupe qui leur fut remise au premier quadri pour récompenser leur 3ème place au mundialito mixte. Il semblerait d'ailleurs qu'ils aient besoin des filles pour lorgner les récompenses, si on s'en réfère à leur malheureuse élimination du mundialito catégorie hommes, il y a deux jours, au stade des seizièmes de finale. On notera aussi un magnifique bac de vaisselle rouge dans leur espace de cuisine, mais que l'on ne s'y trompe pas : ce bac ne sert pas à faire la vaisselle... mais bien à l'y entasser, parfois pendant des mois entiers, pour éviter qu'elle ne traîne sur la table et un peu partout. Ingénieux, non ? Le couloir est un couloir unique en son genre : c'est un couloir en gobelets. En effet, pas moins de 400 gobelets sont accrochés au mur, reposant sur d'immenses porte-gobelets. Enfin, je m'en voudrai de clore ce paragraphe sur le commu sans évoquer la passion collective qui règne dans notre kap du jour pour l'étrange jeu qu'est le bilboquet !

 

Si les membres du KPT ont un projet et certaines idées en commun, ce ne sont pas pour autant des clônes qui n'ont que le mot « gobelet réutilisable » à la bouche. Ce sont, au contraire, neuf personnes aux personnalités différentes mais complémentaires qui font vivre ce projet. Ainsi, il n'est pas inutile de vous fournir une brève description de chacun d'entre eux :

 

Clara : Au KPT depuis un an, c'est la plus jeune du kot. Ses cokotteurs n'hésitent pas à la charier, mais vous connaissez le dicton... Ils l'a-dorent ! Ne lui dites pas bonjour en rue, attendez qu'elle vienne à vous, car vous avez une chance sur deux de vous prendre un vent étant donné qu'elle a une soeur jumelle. Clacla est récemment tombée amoureuse de l'art de la couture, et a redoublé d'effort avant le défilé de la D-day. Sachez enfin que cette étudiante de 2ème année en socio-anthropo sera présidente (et seule rescapée) du kot l'année prochaine.

 

Anouk : Deuxième et dernière année au KPT pour Anouk. Dernière année également dans ses études en géographie. Anouk est une fêtarde, elle afonne comme personne (mais dans des gobelets réutilisables hein!) et sait profiter de l'happy hour du Brasse-Temps ! La rumeur raconte aussi qu'elle a tendance à se tromper de chambre quand elle revient de guindaille. À n'en pas douter, Anouk est de celles qui savent mettre de l'ambiance dans un commu.

 

Isa : Cette louvaniste de sang est membre du KPT depuis un an et demi. Et pour sa dernière année d'étude, l'année prochaine, elle rejoindra nos chers (presque) voisins du Kot Jeunes et Nature, ce qui nous donnera sans doute l'heureuse occasion de la voir plus souvent ;) Première master chez nos amis agronomes, elle adore logiquement sortir dans cet endroit lugubre qu'est l'agro pour y mettre le feu ! Un peu tête en l'air certes, elle n'en assure pas moins quand elle prend quelque chose en main ! Sachez enfin que cette année, son annif tombait le même jour que la D-day, à savoir hier. Et ça, c'est la classe !

 

Noémie : À en croire ses cokotteurs, Noé a un vrai agenda de ministre. On raconte que cette 2ème master en sciences éco fait des journées de 26 heures. Elle était notamment fort impliquée dans l'orga de la D-day d'hier. Elle a même ramené, pour l'évènement, au kot un anglophone et son matos pour installer des vélos qui produisaient l'électricité nécessaire durant la soirée (si vous êtes allés parking Sainte-Barbe hier, vous devez voir de quoi je parle). Sachez tout de même que cette globe trotter a aussi des défauts : elle ne sait pas ouvrir son coffre de voiture !

 

Aude : Aude, c'est la maman du kot. À l'écoute des autres, elle n'hésite jamais plus d'une seconde quand on lui demande un coup de main. Elle a fini ses études de germa l'année passée et fait maintenant une année d'agrégation. Co-présidente, on peut dire qu'elle gère. Ses cokotteurs n'ont rien voulu me balancer sur elle, parce que, apparemment, il n'y aurait rien à balancer. Soit c'est vrai, soit c'est qu'elle leur inspire une peur qui fait régner la censure. Sachez enfin qu'Aude parle très aigü quand elle est pleine morte (ce qui, ceci dit, n'arrive pas souvent), qu'elle adore son mac (intosh hein!) et qu'elle a un frère au Carpe (la claaaaasse).

 

Guillaume : Guillaume est arrivé « récemment » dans le kot. Il avait également passé quelques mois au Kap Vert au premier quadri. Faut dire qu'on se l'arrache, tellement il fait bien à manger ! C'est sans doute ses études en informatiques qui, en cinq ans, lui ont appris le sens de la rigueur et la précision pour ainsi réussir à merveille ses algorithme culinaires. Guillaume est vraiment un mec peace (sauf quand Border le lâche pour la prépa du repas), mais mauvaise nouvelle pour les demoiselles : son coeur n'est plus à prendre !

 

Border : C'est pas son vrai nom hein ! Mais appelez-le comme ça, parce que c'est comme ça qu'on l'appelle (pour des raisons canines et pas parce qu'il est border line) depuis qu'il est rentré au KPT, en septembre passé. Border, c'est un gars qui ne se prend pas la tête. Il adore les lasagnes et les tracteurs. Sans doute un syndrôme laissé par ses études d'agro et sa campagne liégeoise. Puis, c'est un gars qui lit Tim Jackson, ou, en tout cas, écrit des articles sur son livre. La grande classe quoi ! Enfin, sachez que notre ami Border devra faire un dessert pour son kot tous les soirs de la semaine prochaine (sentence auto-infligée pour avoir laissé tomber Guillaume avant-hier).

 

Yannick : Yannick ou yaya est de ceux qui adorent vous observer depuis sa fenêtre quand vous passez place des Wallons. Depuis deux ans au kot, il va sans dire que Yannick maîtrise l'art du bilboquet, même s'il faut reconnaître qu'il a perdu son dernier tournoi face à l'autre spécialiste du kot, j'ai nommé Sylvain. Yaya n'est pas du genre à se prendre la tête : il est franc et relax. Tout ce qu'il faut pour un futur spécialiste en RH ! Yannick aime lire, mater des séries, manger des croques, faire bugger le PC d'isa en le défragmentant sur batterie, ... . Enfin, sachez que le coeur de ce grand romantique n'est plus à prendre, il appartient à une kapverdienne nommée Cath.

 

Sylvain : Co-président du projet, Sylvain sait entreprendre des projets de grande ampleur. Vous voulez une preuve ? Essayez d'imaginer un cokotteur qui, pour un rallye chambre, transformerait sa chambre en plage, avec un bar à cocktails. Eh bien, dites-vous que Sylvain l'a fait. Deux-cent-cinquante kilos de sables placés tôt le matin pour ne pas se faire surprendre par ses cokotteurs !! Sylvain est plutôt une grande gueule. Et il n'aime pas perdre au foot, ça le fait se sentir mal. Heureusement qu'il peut toujours se rabattre sur le bilboquet, où il excelle vraiment ! Reste à savoir s'il aurait pu battre le Henri III de la grande époque!

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