Lorraine

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Au CarpeStudentem, malgré ce qu'on peut penser, nous avons toujours eu le sang rouche. Pour continuer dans cette tradition, cette année nous avons accueilli au kot Lorraine, une Liégoise de pure souche. Quand elle a débarqué au kot pour la première fois, nous avons tous été séduits...Pensez donc, une fille qui nous apprend à faire de meilleurs croques monsieurs en rentrant de guindaille (le beurre, ingrédient essentiel auquel on pense trop peu souvent), c'est le genre de conseils auquel nous prêtons une oreille fort attentive ! Et comme en plus l'accent est charmant, pourquoi se priver... 
Evidemment, limiter Lorraine à un accent chantant et des conseils cuisine, ce serait un peu dommage, pour la connaître un peu mieux, il faut parler un peu de son passé...Née à Liège en 1982, Lorraine a été éduquée "à la dure", ce qui ne l'a pas empêchée de découvrir très tôt ce que la vie pouvait offrir d'agréable à celui qui en cueille le fruit. Pleine d'imagination pour couvrir ses petites escapades, Lorraine grandit jusqu'à passer le cap que tant d'adolescents redoutent : l'entrée à l'université. Seulement voilà, comme elle étudie à Liège, elle habite encore chez ses parents...Qu'à cela ne tienne, elle mangera sa pizza de retour de guindaille en compagnie de son père (en train de manger son petit déjeuner, et accessoirement très amusé de voir sa fille en face de lui). Et après on s'étonne qu'elle nous donne des conseils cuisine avec un entraînement pareil...Toutes les bonnes choses ont une fin, après avoir passé cinq ans en Histoire à Liège, après avoir rendu un mémoire sur un sujet "que rigoureusement ma mère m'a défendu d'nommer ici", notre petite liégoise débarque à Louvain-la-Neuve pour une année supplémentaire en journalisme. Combiné à sa place au CarpeStudentem, cela représentait quand même un beau défi, mais soit, ce n'est pas ça qui va effrayer Lorraine.

Voilà voilà, que dire d'autre sinon que Lorraine est une fille sérieuse, amusante, ouverte, accueillante...mais juste un peu tête en l'air quand il s'agit de raccompagner les gens qui dorment chez elle (les italiens qui boivent trop...elle adore !). Bref, on n'a peut-être pas eu l'Alsace, mais on est loin de s'en plaindre.