Julie. Deux syllabes, tout un programme.

Cette année notre Ju est rédac’ chef. Vous l’avez sans doute remarqué, c’est elle qui signe les trois quarts des articles cette année (et encore, je dis ça pour ne pas dévaloriser le travail du reste de l’équipe).

Quand on passe la porte de sa chambre, on rentre dans un monde à part, une véritable bande dessinée aux couleurs turquoise, rose, orange. Ceux qui la connaissent bien se diront qu’il était bien inutile de préciser la première des trois couleurs. En effet, tout ce que touche Ju est turquoise (enfin, il parait, mais Denis refuse toujours d’aborder la conversation). Ses talents d’artiste justifient cette décoration haute en couleur. On raconte dans les couloirs du carpe qu’il y a bien bien longtemps, lorsque Ju postula au kot, elle dessina Bubulle d’un trait, les yeux bandés, en affonant un verre de sangria et en laçant ses chaussures de guindaille en même temps.

Ce n’est peut-être pas celle que vous croiserez le plus aux petites heures dans le haut de la ville mais dans son jeune temps, notre Ju était plus difficile à suivre que n’importe qui. N’en déduisez pas qu’il s’agit d’une absente, car elle sait se faire remarquer par toutes sortes de cris aigus allant de l’effroi face à un terrible monstre à huit pattes, au prénom (désormais censuré dans nos murs) d’un chanteur à la virilité douteuse, commençant par J… et terminant par …aktagueule ! Si Ju est moins guindailleuse, elle est en tous cas beaucoup plus travailleuse (petite frayeur explique), et les résultats suivent !

Quand donc se détend-elle ? Car au début nous pensions qu’elle se rendait au piano deux fois par semaine par simple goût pour le lieu. Erreur ! Elle s’acharnait jour après jour à percer le secret de la sauce fine champagne. Elle réussit, car la Ju est aussi fine cuisinière, ennemie de la malbouffe (sauf sucrée). En effet, il s’en fallut de peu pour qu’elle et une de ses comparses barrent l’entrée du commu à cette superbe friteuse qui orne désormais notre plan de travail.

Ju est définitivement de celles qui vous donnent le sourire. Faites attention de ne pas vous faire photographier ce faisant, vous risqueriez de vous retrouver propulsés dans les pages d’un mémoire de psychologie.