Arthur

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“... Je n'aurai pas l'honneur de koter au Carpé cette année... Je serai QUAND MÊME au kot dimanche soir et .. je serai présent PRESQUE toute la journée de lundi pour le Welcome Day. Encore désolé pour cette MAUVAISE NOUVELLE DE MERDE. A dimanche, en forme... Ce sera QUASI mes dernières guindailles à LLN donc ... on va en PROFITER!” - Team 0910, jeudi 17 septembre 2009, 19h52, Arthur Devaux. 
Arthi nous aurait donc menti. Il kote bel et bien au Carpé cette année et c’est un honneur, que dis-je, un réel bonheur, de le compter parmi nos cokoteurs. Mi-septembre, même lui ne se doutait certainement pas que ses QUASI dernières guindailles lui permettraient de rester à nos côtés. 

Bonnes ou mauvaises, nos études peuvent parfois nous réserver quelques petites surprises. Au terme des années 80, entre de nauséabondes promenades sur les terrils le long de la Sambre, le petit Arthur Devaux fréquente l’Ecole libre mixte de La Villette Marcinelle. Au milieu des années 90, il quitte le Pays Noir pour rejoindre l’Ardenne et plus particulièrement Bastogne où il effectuera ses études secondaires à l’Institut Notre-Dame Séminaire. Dès 2003, il tentera d’améliorer son allemand et son anglais et en séjournant dans un vignoble et en effectuant à nouveau une rétho dans le fin fond du Kansas chez les Eagles de l’Axtell High School. Depuis 2004, Arthur est étudiant à l’UCL en Langues Germaniques. Et l’histoire ne fait que commencer...

Cher Saint-Nicolas,
Cette année, au Carpé, j’ai rencontré un mec génial. Il s’appelle Arthur, mais entre-nous, on le surnomme “Arthi”. En guindaille, quand on va boire deux, trois Diekirch à la Lux, ses copains de baptême et de calotte le prénomme même “Brutus”. Dernièrement, Boulet, un autre petit pochard de mon kot, m’a raconté  que chez les scouts, ses petits compagnons qui s’amusent désormais à chanter Manau sur le Parking Fédé, l’ont même totémisé “Coccinelle – Nous voici”. Un truc de mijole paraît-il, mais bon, c’est vrai qu’il semble toujours prêt à réconforter ses potes et comme dirait Boulet, “il est toujours là pour donner un bon coup de hâche au bon moment”. 
Appelons le une fois pour toute “Arthi”, ce sera plus simple. Cette année, entre deux méga murge, il s’est cassé la binette et sans ses lunettes, Saint-Nicolas,  il ne peut malheureusement pas t’envoyer la liste des cadeaux qu’il aimerait recevoir aujourd’hui. Je vais donc m’en charger à sa place car je ne veux pas que tu l’oublies.

Il n’aurait probablement oser te l’écrire , mais je crois savoir qu’il attend impatiemment le retour de Sarah. Depuis qu’il l’a rencontré à La Rosières, il a du mal à l’oublier et les bières n’ont plus le même goût à la Petite Casa. Quand DB sort son parfait petit attirail de triple chasseur à l’Agro, il préfère noyer sa mélancolie dans l’alcool. Ne l’oublie pas donc pas Saint-Nicolas, car contrairement à la plupart des garçons (et des filles) qui sont passés par le Carpé, c’est un chic type qui ne fait pas tourner les filles en bourrique. Même si comme Gauthier, de moins en moins de poils poussent sur son caillou et que parfois, il lui arrive de transpirer du couvercle, ne lui apporte ni perruque et encore moins de couvre-chef car sa calotte lui va comme un gant. 
Sa vareuse aussi, d’ailleurs, mais ça, c’est encore une autre histoire. 
La fabuleuse histoire d’Arthur Devaux dans le monde merveilleux des Kapistes et des Bisounours. Un récit à faire pâlir d’envie le vénérable et éternel Père Castor. 

Sa belle aventure dans les Kaps a débuté à l’Alimenta kot. D’ailleurs, Saint-Nicolas, ne lui en veut pas, mais on n’a jamais réellement su s’il récoltait des vivres non périssables pour lui, ou pour des personnes dans le besoin. Car quand j’observe son coup de fourchette d’épicurien, je me dis qu’il a dû s’en mettre plein le pense à l’Alimenta Kot. Cassolette de moules au vin blanc, fricandelles voire même petites boulettes de chez Ikéa, ou encore boudin blanc fourré à la compote de pommes et gratiné au four, rien ne semble lui résister. 
Heureusement pour lui, Saint-Nicolas, son périple au sein de l’univers des Kapistes s’est poursuivi durant deux ans dans un kot sportif. Dans un obscur kot-à-projet du Big 5, niché au fin fond des Bruyères, communément appelé Kap Course, où il a même été “président”, un titre incroyablement et inutilement convoité cette année au Carpé. Leur activité ? Cuire des frites tout au long de la semaine, se gnôler en vareuse rouge au Coq Hardi, organiser des matches de football sur une patinoire sablonneuse et demander à des tarés de courir dans le froid avec un flambeau. T’imagines un peu Saint-Nicolas ? 
Cette année, au Carpé, en Arthi, Saint-Nicolas, nous avons trouvé un monteur de qualité. Il ne monte pas encore tout ce qui bouge, certes, mais il a largement participé à la réalisation du Film des 24H VELO. Il aurait même pu aller dans la montgolfière avec Domdom, mais les élément en ont décidé autrement. Ce n’est peut-être que partie remise... Privilège ou pas, il s’est bien éclaté à l’anniversaire de JP. L’histoire ne nous dit pas si c’est grâce à la Stripteaseuse ou à la Triple Karmeliet servi au fût. 
Un cyclo-cross et Wéa dans le Namurois plus tard, Saint-Nicolas, j’ai également appris que le petit Arthi habitait Harlange au Grand-Duché. Une localité situé à deux pas de la Sûre et où les habitants ont fait le maximum pour qu’il arrête de pratiquer le skate-board. Saint-Nicolas, tu pourras lui apporter une nouvelle planche ? 
Enfin, Saint-Nicolas, si comme tous mes cokoteurs tu passes tous les jours sur Facebook, tu apprendras également qu’Arthur Devaux espère secrètement se rendre à Valmeinier en janvier 2010, qu’il était bel et bien présent au concert de Manau lors des 24H VELO, qu’il soutenait Véronique Petit-Lambin pour les élections régionales du 7 juin 2009. Fan incontesté et incontestable du Wardin Rock Festival, il aimerait aussi que Grosminique Grasquein revienne sur Face (de) Book.  Je t’en passe et certainement des meilleurs, Saint-Nicolas, mais c’est plus ou moins tout ce que je sais ... pour le moment.