Aga

Image édito

-« On va a le petit casa ? »
-«Non je ne peùx pas, on m’a puni ! »

Ce dialogue pourrait être qualifié de langage « Agatiens », tant les tournures de phrase de la personne which I introduce here sont déjà passé à la prospérité du carpe spirit (où est il encore d’ailleurs celui-là.. ?). D’aucuns prétendent même que cette langue serait cousine du franglais. L’origine du lien de parenté entre les deux dialectes nous reste néanmoins inconnue.

Notre Polonaise bien née, qui a connu la rude adolescence de toutes filles blondes de bar polonais, a eu la superbe et folklorique (voire éthylique, mais surement pas académique) idée de venir étudier sur notre beau campus.

Immédiatement, cette fille venue d’outre Rhin (ou d’encore plus loin), met toute sa bonne volonté pour s’intégrer dans la guindaille belgo-wallonne. Ainsi elle s’engagea, au début de sa première année dans la Ville Nouvelle, chez une armée bleues remplis de bLEUS bientôt couvert de bleu (surtout les garçons, comprendra qui pourra), où un régiment d’officiers jaunes coiffés d’un couvre-chef pire que ceux des chasseurs de steppes des temps passés la forcèrent lui offrirent l’extraordinaire opportunité de devenir une buveuse d’un certain alcool français à base d’Anis. Mais de ce breuvage jaune, notre Adriana K. polonaise n’eut cure. Son alcool de grain, si ancré dans son sang et sa chair, lui manquait tant et plus, si bien qu’elle se mit en quête d’un endroit où son sourire légendaire suffirait à imposer son alcool natal…

Son choix se porta tout naturellement vers le kot le plus ouvert et le plus interculturel de Louvain : le Louvain-li-nux,Carpestudentem. Eblouie par tous ces joyeux petits poissons, elle habiterait donc au kot le plus « IN » de l’univers à partir du mois de septembre de l’an 10 après la chute.

Etrennant ses cigarettes « so trendy » (de p… diront les mauvaises langues) de sa chambre aux pistes de danse du Blocry, de la fenêtre du carpe à celle du kot latino, Aga ne manque pas une occasion de distiller ses sourires so cute, tout comme its Vodka.

Tout ceci pour vous faire understand que si vous croisez un jour par chance ons Aga, ne la prenez surtout pas pour une erasmus, ce serait faire honte à son passé de bLEUETE. Ne vous aventurez pas non plus à l’inviter à une danse hot dans une soirée où le mousse à raser coule à flot, you would not be able to suivre certainement le rythme.

Non, décidément, le seul moyen de l’apprivoiser est probablement de l’inviter à un scrabble sur fond de musique latino, de talking about Latin America ou about les bars polonais pendant les temps mort, et d’avoir en réserve de la Wyborowa, de la Krupnik, de la U’luvka ou encore de la Zubrowka ( pratique si papa dirige une société d’import-export, sinon…vous êtes dans le Gowno …)

Cette étape passée, il ne vous restera plus qu’à ne SURTOUT PAS vous servir de vos veilles techniques de dragueur de cercle de seconde zone, et de vous munir de toute la patience que requièrent nos amies de l’EST. Peut être alors vous pourrez l’entendre murmurez dans le creux de votre oreille: "Aga the feeling…".