Pyo

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Ah le Carpé, qu’il est bon de prononcer ton nom! 
Coincé entre le KotMéca et le Kotstum, je suis pas le plus à plaindre. Pour moi, Tout commence à Jodoigne, dans ce joyeux petit coin du BW où tout le monde (moi, en tout cas) est peté de thunes! 
La preuve par l’exemple : je suis le seul Belge du kot qui met des chemises (RW svp).

D’aucuns diront que ce n’est pas un facteur d’intégration. Mais celle-ci fut encouragée, d’après ce qu’on m’a dit par ma grosse carriole. Merci les coupains!
En effet, Grâce à ma voiture, je peux aisément faire les courses pour acheter des bacs ou autre canapé pour le commu. 
Autre facteur de ma rapide intégration : je ramène à crever! Évidemment ça aide. Ces derniers faits m’ont d’ailleurs valu le surnom de mijole du kot (désolé Liline...).
En effet, il faut savoir que je suis rentré au carpe par alliance : demandez à la mère Meugens ce qu’elle en pense... Et je ne me suis pas arrêté là. Régulièrement, mes cokotteurs s’en donnent à coeur joie pour prendre des photos de moi en train d’emballer à  la Carolo ou au Cesec.
Aussi non, moi, Appaloosa, suis également chef louvetaux à Jodoigne. Rassurez vous, chez nous, être chef ça se résume à  boire des pils avec nos animés. Aux scouts en tout cas. 
Le commu a d’ailleurs droit à retrouver certains pleins morts types de mon staff dormir dans le saloon. En contre-partie, il peut garder les restes de mes week-end (désolé pour l’évier de la chambre secrète)...
Autrement, la guindaille ça me connaît. À tel point que mes cokotteurs se posent parfois des questions. Déjà que je dors plus dans la chambre secrète que dans la mienne. Mais, la plupart du temps, c’est contre ma volonté. Je ne compte plus les soirs où je me dis que je vais dormir, tranquille, dans ma chambre, en chien. Et puis je craque. Quand je reviens de chez mes copains du Linux, ammoché par deux trois pils et que, pour courroner le tout, je sens l’odeur de guindaille devant la porte de Juju, elle m’appelle. Je me défile et j’enfile mon pantalon de guindaille, mon pull carpe et je me rends au CI. J’ai intérêt à me montrer si je veux réussir ma calotte au Q2 comme on dit chez les ingénieurs. Enfin, je suis pas tout à fait ingénieur je suis en SINF (rassurez vous, je suis quand même normal). Je rentre dans une volonté du carpe de récupérer un quota d’informaticiens, cher aux origines du Kot. Et oui, les 10 ans, ça passe aussi par un retour aux sources. Comme ce soir de Novembre, où j’étais bien tranquille, attendant une réunion organesque et où ce sont les frasques des anciens qui m’ont perturbé. 
Mon intégration au CI, dans mon jeune temps, m’a permis de découvrir la chorale de la calotte dont je suis un membre actif. C’était pas évident ce moment sur scène à chanter le chant des wallons pour l’éméritat de X.Renders. 
Je pense que mes talents de SINF servent beaucoup à mon kot. Je gère photoshop, ce qui est pratique pour faire des affiches de soirée par exemple. Mais aussi pour tous les acronymes que j’ai ramené dans ma besace, CS, PES, COD, FIFA et j’en passe d’autre et des meilleurs.
Lorsque je rentre du CI, j’aime bien manger un gros sandwich, avec Fluo ou Clément. Mais le revers de la médaille, qui est beaucoup moins beau que l’endroit, c’est que le lendemain, quand Boulet vient tambouriner sur ma porte parce que j’avais dit que je me levais à 08h30 pour aller au cours et qu’il est déjà 09h, je me rends compte que j’ai craqué à l’appel du gnôlant. 
Ensuite, pour continuer ma journée type, je me réveille à midi, peinard, entouré de ma couette, et on tease avec les copains, dans le commu, sur le lit de Boulet (merci Kyle) ou dans le lit de Fluo, comme après le souper des Kap’s. Chose d’ailleurs dont mes souvenirs, très vagues, sont partagés entre un ascenseur morbide et une charmante jeune fille du kotstume. Mais pas plus. Peut-être une vision de tartiflette, jonchant le sol comme un tapis de perce-neiges après un rude hiver.
AAAAh nom de djû! La vie au carpe quand même. Entouré d’adipeux en sueur toute l’année, je serai content de rejoindre mon camp avec mes copains consanguins en juillet. Et puis, comme je dis toujours, Il vaut mieux avoir des ailes sur le dos plutôt qu’un marteau piqueur dans les mains.
Eh bien ça fait du bien de se confier. Encore de m’avoir écouté, ça m’a fait du bien et à l’année prochaine !