Tanya, Tati ou Tatiana pour certains, est la doyenne des goumiches du bocal.

Responsable photos, c’est grâce à elle que le lendemain de guindaille, on retrouve toujours nos plus belles têtes de défractés sur le site du carpé (c’est quand même bien utile pour certains lorsqu’il s’agit de refaire la chronologie de sa soirée). 

Mais bon, parlons plutôt de son arrivée au Carpé. L’année passée, elle a terminé des études d’institutrice maternelle mais n’ayant pas « trouvé » de boulot, elle a voulu rester un peu plus longtemps à Louvain pour faire institutrice primaire. On est bien d’accord que continuer des études lui permet aussi de pouvoir guindailler à n’en plus finir. Vu que l’an passé, elle squattait littéralement chez son cher et tendre Justin au kot Oxfam, elle s’est dit que l’aventure des Kap’s n’était pas si mal et là voilà adoptée comme nouveau fish dans notre bocal.

Ceci nous amène donc inévitablement au fameux Justin. Il a très vite été adopté par le kot comme 15ème coloc (en même temps il est plus souvent au kot que certains), présent pour Tanya même quand il s’agit de lui faire revoir ses abaques en vue d’une grosse interro de math. Il ne faut jamais défier Justin au bras de fer sous peine de vous broyer le bras et même de casser une table.

Pour ce qui est de ses études, on comprendra vite que Tanya déteste (ou est détestée par, question de point de vue) tous ses profs et camarades de classe et que de temps en temps elle encastrerait bien certains gamins. Mais notre madame bricolage nous permet également de revoir nos bases (de chez bases) et de nous déprimer devant un exercice niveau primaire de triangle dont on n’a toujours pas trouvé la solution.

Il faut dire que Tanya n’est pas seulement une future institutrice de talent mais aussi une calottée carolo très investie. Si elle n’est pas dans sa chambre après minuit, on sait toujours où la trouver !

Lorsqu’on habite avec Tanya, il y a certaines choses qu’il faut savoir.

Tout d’abord, elle est très difficile pour manger. Elle n’aime pas les oignons, les poivrons (et les légumes en général), le saumon, ce qui pique un peu, j’en passe et des meilleures. Au final, préparer un menu unique pour tout le kot est devenu impossible.

Deuxièmement, Tanya a une sonnerie de message très sympathique ! Alors que la plupart des gens mettent le vibreur ou une petite sonnerie discrète, Tanya nous offre la version longue de Come Alive de Netsky à fond de balle à chaque sms reçu. Autant dire qu’après 3 mois, on n’en peut juste plus.

Troisièmement, Tanya, faut pas la chercher ! L’improkot se souviendra sans doute longtemps de l’édito assassin qu’elle a écrit après une de leur soirée tonitruante qui l’a empêchée de dormir. Une vengeance tout aussi salée attendra le coupable du déplacement de son super push-push rose (on finira bien par l’identifier).

Quatrièmement, il est impossible pour Tanya de mettre un t-shirt blanc. On ne sait pas d’où ça vient mais apparemment c’est insurmontable.

Enfin, pour conclure, je dirais que Tanya, c’est un « hey gars » à chaque début de phrase, des coups de gueule lorsqu’il faut remettre les points sur les i, l’instigatrice de la télé dans le commu au grand dam de notre président, une façon d’expliquer quelque chose de drôle en s’étouffant de rire dedans au point de ne rien comprendre, un pyjama qui aura fait la renommé du jeudi des 24h, une tasse en plastique personnelle pour boire sa grenadine, la chambre au dessus du commu qui permet aux mecs de la mater dès qu’elle va prendre sa douche mais surtout une cokoteuse géniale avec qui on ne s’ennuie jamais.