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La naissance de Jean-Jésus... ...ou un conte pour JeanNoël

Il était une fois, un homme qui rencontra une femme (ça commence souvent comme ça la plus part du temps les contes). Jean-Joseph désirait se marier avec Jean-Marie. Elle était jolie, il était charpentier (mais pas de marine). Travailler dans le bois c'était l'avenir. Il représentait un bon potentiel et or donc un bon parti. Ils se fréquentèrent quelque temps avant d'être sûr !

Oui mais voilà, alors que la futur promise de Jean-Joseph sommeillait paisiblement dans sa chambrette de jeune fille pucelle de bonne famille, l'ange Jean-Gabriel vint lors d'une belle nuit d'été de pleine lune, au travers de la fenêtre ouverte, visiter Jean-Marie pour lui annoncer qu'elle allait avoir un enfant. Ce dernier ne serait pas conçu avec Jean-Joseph, mais grâce à l'intervention de Jean-Saint-Esprit et que ce môme serait le fils de Jean-Dieu. Elle n'y comprit trop rien sur le moment. Oui mais 9 mois plus tard, après que l'ombre de Jean-Saint-esprit accomplit sont œuvre, elle y comprit déjà beaucoup mieux.

Bon entre temps, comme de toute façon Jean-Marie savait bien qu'elle ne pourrait pas garder ça bien longtemps secret, elle alla tout raconter à Jean-Joseph en lui déclarant : « Jean-Joseph il faut que j'te parle, j'ai du r'tard ! ». Elle lui raconta toute cette histoire abracadabrantesque d'un ange venu du ciel et tout et tout et comme Jean-Joseph était un homme de bien et tout et tout et qu'il avait peur de la lapidation pour Jean-Marie et tout et tout et parce qu'il était rudement amoureux d'elle et tout et tout et qu'il croyait sa futur femme, bon ben il planqua sa Jean-Marie chez lui, comme on le ferait pour un sans papier de nos jours.

C'est dans une grange que Jean-Jésus naîtra. Elle était toute perdue dans un coin d'on ne sait pas trop où en Palestine à Bethléem, quartier est, 33 rue des étables, www.etabledebethleem.com. Bon il parait qu'il n'y avait plus de place nulle part dans les hôtels du coin cette nuit là, ni dans les chambres d'hôtes et autres auberges de jeunesse, à cause d'une vague histoire de recensement (les spécialistes quand ils sont pas sûr ils disent « c'est à cause du recensement »). Si ça ce trouve en fait Jean-Joseph n'avais pas payé sa facture d'EDP (électricité de Palestine) et qu'il s'est fait expulser et puis c'est tout !

Bref, (comme le dira quelques siècles plus tard Pépin) les voilà dans cette grange un peu vétuste, mais digne d'une habitation à loyer plus que modéré, puisqu'il semblerait en toute vraisemblance qu'ils la squattent. Il y avait bien déjà là sur place un bœuf et un âne, mais ni l'eunuque ni le démocrate ne s'opposèrent à la présence de ces bientôt trois intrus. Jean-Marie s'allongea dans la paille et mit bas comme qui dirait. Tout se passa bien. Ainsi donc Jean-Jésus naquit (c'est plus jolie dit comme ça que juste il est né). Jean-joseph demanda comment ils allaient l'appeler, Jean-Marie répondit que l'ange Jean-Gabriel lui avait dit de l'appeler « Jean-Emmanuel » (ou Jean-Jésus c'est pareil), Jean-Joseph répondit : « on a pas le choix alors ? », Jean-Marie répondit que non, alors Jean-Joseph répliqua que bon puisque c'est comme ça, qu'il en soit ainsi. L'affaire était pliée pour l'éternité, un Jean-Jésus était né !

Et puis à un moment donné, quelques bergers qui faisaient paître leur troupeau non loin de là, vont se pointer. Il paraîtrait qu'ils auraient entendu dans le ciel un hymne à la gloire du nouveau né, ou alors peut-être avaient-ils trop abusé de substances psycho-actives, bref une motivation somme toute peu naturelle les auraient enclin à se présenter dans la grange. Ils mirent genou à terre, peut-être pas pour se prosterner, mais pour filer un peu de lait de brebis à l'enfant potelé et se mettre à la hauteur de la mère qui était encore couchée. Notez qu'il est tout à fait concevable que Jean-Marie n'avait pas encore de monté de lait, ou alors qu'elle n'avait pas du tout envie d'allaiter. Que ce fut-ce pour des raisons esthétiques ou pour préserver son enveloppe charnelle contre les crevasses et les vergetures, ceci sont des convictions qui ma foi ne nous regarde finalement pas. (avez-vous remarqué comme la prononciation de « ceci sont » vous donnerait presque une fringale ?) Bref, Les bergers donnèrent le lait, firent coucou et puis s'en furent.

Un certain temps plus tard, peut-être davantage, trois gars tout à la fois Roi et Mage se pointèrent après avoir suivit une étoile (il n'y avait pas encore de carte Jean-Michelin à l'époque, alors parfois pour ne pas se perdre les voyageurs suivaient les étoiles). Il s'agissait de Jean-Melchior, Jean-Balthazar et Jean-Claude (ouais le troisième on se souvient jamais comment il s'appelle). Ils étaient munis de fort beaux présents puisqu'ils n'apportèrent quand à eux pas de lait, mais de la mir, de l'or et de l'encens.

Bon alors là je fais une pause parce que c'est plus qu'une énigme cette affaire là, puisque les sacrés textes ne disent rien sur l'histoire de ces cadeaux qui devaient valoir plus qu'un peu de pognon, même à cette époque là. Quoi qu'il en soit, je le demande sans ambages :
« Mais qu'est ce que Jean-Joseph et Jean-Marie ont bien pu faire de toutes ces fioritures pour qu'on retrouve 30 ans plus tard notre bon Jean-Jésus avec comme unique possession, son charisme, son bagout et la simple tunique que le vêtait ? ». Ils auraient pu mettre toutes ces richesses sur un compte bloqué à 4% de rémunération par mois, pour que Jean-Jésus puisse en jouir à sa majorité. Mais non, il semblerait que non. On ne sais rien sur cela et on ne le saura jamais et c'est quand même tout de même.

Alors je me suis posé une seconde question :
Sont-ce les réminiscences de cette partie de son enfance super bien enfouis dans son subconscient qui, resurgissant à son insu, feront dire à Jean-Jésus (condamné à mort à 33 ans c'est jeune quand même) à un moment donné de son procès à un magistrat romain qui avait une hygiène des mains irréprochable « je suis le roi des juifs » ?(C'est sûr qu'aujourd'hui pour une naissance on offrirait davantage une bonne layette plutôt que de la mir, de l'or et de l'encens, mais ça fait tout de suite moins royal quoi, et puis c’est pas avec une layette offerte à ta naissance que tu peux te sentir roi) en tout cas moi j'avoue avoir un soupons personnel sur cette hypothèse dont je fait mon postula individuel.

Enfin, pour en finir avec cette commémoration de la naissance de jean-Jésus, une autre vague rumeur colportée par un autre ange et cette fois à Jean-Joseph, lui laisserait entendre que le seigneur du coin en voudrait à la vie de son fils (adoptif) Jean-Jésus, alors la petite famille fiche le camp pour ailleurs.

De toute façon, quoi qu'il en soit, c'est comme ça, tout le monde s'accorde à dire que Jean-Jésus est bien né (ou bien-né) et que toutes les fêtes paillardes, profanes et polythéistes de l'époque d'avant l'an 0 du 25 décembre, jour du solstice d'hiver, ont été remplacées par une seule : celle de la naissance de Jean-Jésus pour la Jean-Noël.

Une conclusion de tout cela : Jean-Joseph s'était bien marié avec Jean-Marie avant la naissance de Jean-Jésus et il avait reconnu l'enfant comme le sien pour protéger sa femme de la lapidation. Néanmoins, il aurait tout de même jamais consommé le devoir conjugale avec Jean-Marie, puisqu'elle serait toujours déclarée vierge. Il paraîtrait même que c'est de là que vient l'expression : « être le dindon de la farce », expression qui somme-toute est des plus adéquates compte tenu des menus traditionnels en ces fêtes familiales de la Jean-Noël.

Comme le chantait une patiente atteinte d’Alzheimer que j'ai connu (la patiente pas la démence): « Il est né le divine enfant, chantons tous son internement ! »

Je souhaite donc une bonne fête de le naissance de Jean-Jésus pour la Jean-Noël à tout Louvain-la-Neuve.

Amen.

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