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Le Kot & Mix

En S8, c’est le Kot & mix qui passe à la trappe du, désormais, traditionnel KAP ou PAS KAP. Bien caché dans le haut du Biéreau, ce nouveau kot-à-projet a déjà bien installé ses assises et ne compte pas partir de si tôt.

Pour les plus bubulles d’entre vous, le Kot & mix s'occupe de promouvoir le monde de la musique électronique, tant les artistes que les DJ's ainsi que les musiques alternatives afin d’offrir une alternative aux habituelles playlists des cercles et autres petites casas. Il fait également le lien entre ceux qui désirent organiser une soirée avec le service de booking. Enfin, il propose un atelier d’initiation au monde du mix.

Les choses sérieuses ayant été abordées, nous pouvons dés à présent rentrer dans le vif du sujet, à savoir les secrets de la team du Kot & mix, avec qui j’ai eu le plaisir de faire connaissance, évidemment.

 

Commençons directement avec le leader de la bande, j’ai nommé Ben, grand PRESIDENT. Très organisé dans le projet, Ben l’est un peu moins dans sa chambre où les traces d’un tsunami sont encore visibles sur le sol jonché de sportfoot magazines et de vêtements qu’il n’a pas eu le courage de remettre dans ses armoires.  Côté alimentation, un hamburger et des frites le nourrissent au moins trois fois sur la semaine, lui évitant par la même occasion de devoir faire la vaisselle. C’est la nuit que Ben est le plus actif, que ce soit pour jouer sur Internet (bien classé à stracraft 2), découvrir de nouveaux sons (Ben est le plus compétent au niveau mix) ou pour matter de nouvelles séries, un whisky à la main.

Mais n’allez pas croire qu’il se bedonne au fond de son lit ! Tous les jeudis, il revêt son maillot de sportif pour taper dans le ballon et rêver de son équipe favorite … les diables rouges ! Qualifié de beau parleur par ses kokoteurs, quand il tente de les convaincre d’une ineptie, il maîtrise l’art de l’éloquence, même bourré, à croire qu’il aurait fait du théâtre toute sa vie. Prési à toutes les heures, son côté très sociable le pousse à veiller à ce que tout se passe bien, que ce soit dans le kot ou derrière la scène en soirée mix. Bref, Ben c’est le guide suprême du kot mais aussi des érasmus égarées en quête de tuyaux louvanistes.

 

Arnaud, quant à  lui, aime bien se balader torse poil après sa douche et faire un petit coucou dans le commu pour que toutes les filles de l’assemblée puissent flairer le parfum masculin qu’il dégage et qui fait ravage auprès de ses dames. Seule personne qui fait des études avec Elyssa, cet ingénieur civil n’a pas que son parfum comme atout. En effet, à celles qui seraient intéressées, Arnaud dispose d’un grand lit, pratique donc pour pécho de la gonzesse. Clubber dj, Arnaud est un vrai puriste et ne ferait que du vinyle s’il pouvait … ou de la clarinette, c’est selon. Même s’il râle souvent, il sait aussi dérider le kot en flânant sur 9gag, en portant son training blanc ou par ses dixit, tel que « t’as l’air d’un roumain » ou encore « les gars, c’est la merde à Bangkok, faut commencer à faire des réserves de riz ! ».  Le riz, ça c’est PRECIS(ément) son kif mais surtout pas sans son tabasco, matin, midi et soir (avec un petit verre de rhum aussi ça ne fait pas de mal).

 

Elyssa, tu l’auras compris, n’est pas d’ici. D'origine libanaise, elle représente le côté interculturel du kot. Pourtant ce ne sont pas des musiques orientales que l’on peut entendre sortir de sa chambre mais bien du son de barlos, de la trans et ce n’est pas vers la Mecque qu’elle se tourne mais plus vers les mecs ! Dès le matin, ses talons claquant le sol, elle se dirige vers le LABO car oui, Elyssa a le plus de travail dans ses études, et ses kokoteurs l’ont bien compris. Bien que, elle a eu le temps jusqu’à ses 22 ans de tenir un skyblog, trop cool, lol, mdr.
Nageuse invétérée, elle a le courage de se rendre souvent au blocry pour dépenser les calories des soirées qu’elle a du mal à tenir. En très bonnes relations avec les autres kot-à-projets, elle l’est un peu moins avec le service logement qu’elle rencontre souvent pour des problèmes de clés, de portes ou autres. Mais Elyssa c’est également une fille d’une grande culture générale : parlez-lui notamment du plus mauvais film de Brad Pitt, Babybel, ou de la fin du monde en 2012.

 

Passons directement au personnage qu’est Antoine : ce geek gère blindéééé niveau matos son et joue d’ailleurs très bien de la guitare et du piano. Un peu beauf sur les bords, il entretient son accent, son humour et la culture de l’apéro et du bon cassoulet. Ah la nourriture, il l’apprécie à sa juste valeur, c’est-à-dire quand elle est gratuite ! « Tu lui propose trois heures de sexe avec de pures canons ou un dîner gratos au cesec, il a déjà arrêté son choix !
Quand ce ne sont pas les bons plans gratuits à l’extérieur, c’est à l’intérieur du kot qu’il essaye de les trouver en dérobant le reste des repas commu pour les stocker dans ses TUPPERWARES. Malin me direz-vous, surtout quand on dispose d’un frigo dans sa chambre que maman a eut la gentillesse de remplir par de bons petits plats …tupperwares, bien sûr ! Et c’est ainsi qu’en rentrant de guindaille, tu pourras le retrouver avec son tupper sur les genoux, déjà endormi. Imagine-toi aussi la joie qu’il s’est faite quand il a découvert l’ouverture du nouveau delhaize place des wallons et tout ce qu’il contenait, y compris des pizzas.
Antoine est également réputé pour son rire de dingue, audible du fond du couloir jusqu’au commu, heureux d’être chanceux et ramasser des thunes à la pelle dans les rues de LLN. Soupçonné de boire trop de redbull, il aurait quelques tendances claires d’hyperactivité. Ses idées très arrêtées sur ce qu’il se passe à l’extérieur du pays l’incite à pratiquer la discrimination envers les espagnols, les français et les érasmus en général.  Mais Antoine, c’est aussi la personne qui est toujours au courant de tous les derniers concerts.

 

Emilia, c’est la COSMOPOLITE du kot. Personne ne sait d'où elle vient tellement elle bouge : elle serait maroco-croato –francaise. Véritable pigeon voyageur du kot, elle part en vacances quatre fois par an mais malgré tout ne trouve pas le temps de manger aux soupers commu. Rescapée du kot Oasis, la plus youkou du kot (avec Juan), est rêveuse et parfois un peu tête en l’air. Elle ne boit que du vin (c’est son coté français qui prend le dessus) et sort à la casa en chapka (avec sa bouteille de vin bien sûr) et autres couvres-chefs.
Emilia aime la photo et la musique du monde : tam tam, chants indonésiens, prières grégoriennes de moines péruviens, etc. Très ouverte d’esprit, elle ouvre la porte à tous ceux qui ont besoin de logement pour leur fournir un squatt d’appoint. Intermondialiste, on l’avait compris, mais aussi très féministe : le jour de la femme c’est sacré et on le respecte messieurs !

 

Juan c’est le CHILL  de la bande. Très généreux, il offre du vin à qui entre, sur le pas de la porte.  Les voisins peuvent témoigner de ce goût prononcé pour le bon rock qu’il écoute ou de la batterie qu’il joue à 3 heures du matin, en rentrant de soirée. Fatigué de cet exploit, il n’émerge qu’à 15h de son lit en mode kikou tous le monde, genre le mec super empathique. Petit frère de Don Juan, il n’a hérité de lui que le côté maudit de la drague. Il tente pourtant d’apprendre l’espagnol à ses heures perdues pour retrouver les origines De la Serna qui l’habitent. Il a également essayé d’arrêter la cigarette pour ne plus intoxiquer ses proies mais en vain, depuis cinq ans.
Mais Juan, c’est surtout quelqu’un de cultivé, qui aime les documentaires et surtout en débattre. Si tu as la chance/le malheur d’entretenir un débat avec lui, sur n’importe quel sujet à n’importe quelle heure, il se fera un plaisir de déconstruire tes arguments. Et s’il a abusé de la bière, il n’hésitera pas à te dire clairement ce qu’il pense de toi, même si c’est pour dire à Emilia qu’elle a l’air complètement tarée. Adroit dans ses mots mais maladroit dans ses gestes comme en témoignent les nombreux verres cassés, les machines débranchées et j’en passe. Néanmoins, ses talents culinaires rattrapent le reste surtout quand il prépare un poulet au curry rouge et ses autres recettes thaïes à la sauce piquante.

 

Mady ou la FOURMI, comme certains l’appèlent, est sportive jusqu’au bout des ongles. Du blocry au 10 miles, elle ne loupe aucune occasion de mover son body. A noter que Mady, « quand elle joue au foot, elle prend toujours entre les jambes » dixit. Tel le lapin Duracell, son énergie débordante peut durer très longtemps, jusqu’à ce qu’elle ait besoin d’un petit café Senséo, servi directement dans sa chambre. Speedé elle le reste même quand il s’agit de s’énerver et de pousser de grands cris stridents sur ses kokoteurs.
Attention, l’énergumène vient du Hainaut ! Cela n’effraye pourtant pas la gente masculine qui se bouscule aux portillons de son commu et qui tentent (vainement, il faut l’admettre) de rentrer dans son lit. Nouvelle résolution ? C’est dès lors à ses kokoteurs que revient la charge de les virer gentiment, merci Mady ! Sinon, quand elle ne sort pas, elle regarde the Voice ou raconte les derniers ragots de petite casa.

 

Parlons maintenant d’Alejandra, l’étrangère du kot qui vole les mecs belges aux autres filles. Les racines espagnoles d’Alejandra en font une reine de la drague, surtout en petite casa où elle entraîne ses autres kokoteurs qu’elle motive à sortir. Motivation, c’est justement le mot : dès la première semaine, elle a voyagé dans toute la Belgique et même plus loin pour découvrir comment les Belges faisaient la fête. C’est qu’elle est endurante en plus ! Quoi que, quand on voit se lever la MARMOTTE début d’après-midi, après que son réveil ait sonné pendant une heure, qu’il ait pété les oreilles de tout le monde (quand ce n’est pas sa voix stridente), on en conclut que son sommeil très lourd suffit à la retaper. Pas assez pourtant pour être à l’heure aux rendez-vous, mais bon, avec le décalage horaire de l’Espagne, c’est pas évident vous comprendrez.
Son bon goût des choses est apprécié par tous, surtout quand il s’agit de cuisine : « chorizo chorizo ! » Mais elle apprécie également la gastronomie belge comme les dégustations de bières dans lesquelles elle excelle ou le chocolat qu’elle savoure tous les jours. Côté cœur, elle serait casée avec un belge, noir et roux (donc, tu as ta chance !). Après quelques mois passés en Belgique, elle maîtrise bien la/les langue(s) et son hyper-sociabilité lui permet de se faire quarante amis à la fin d’une soirée où elle ne connaissait personne.

 

Enfin, je termine par présenter JC ou Jsex, qui redoutait le plus l’écriture de ce Kap ou pas Kap. Il fut un temps ou JC était grand sorteur/ grande gueule, le tombeur de ses dames qui ramène inlassablement jusqu’au jour où BAM l’amour lui tombe dessus sous la forme d’une belle barcelonaise. Est-ce ses prouesses du limbo où il se  désarticule ou sa couleur de cheveux dorée qui l’on séduit, nous ne savons pas. Toujours chaud pour faire la fête, il parvient à faire sourire tout le monde en une soirée, même si sa voix bien portante fait froncer quelques sourcils. En roi digne roi de la petite casa, il mix tel un show man invétéré, de préférence de la dub step ou de l’électro. Il aime se la péter surtout quand il s’agit de ses études (ingénieur de gestion et pas éco, s’il te plait )ou après avoir gagné le concours de décapsulage par spatule, sport pratiqué par tout le kot. Pourtant, au football, il ferait moins le malin quand il s’agit de gagner contre Ben.

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