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Election du recteur

Tu as probablement reçu un mail pour t’en informer, ou tu l’as vu sur la page du site de l’UCL : dans une semaine se tiendra le premier tour de l’élection du recteur (plus exactement, du lundi 24 février au mercredi 26). Cet édito te présente en quelques lignes les différents candidats afin d’avoir plus facile à faire un choix. 

Le recteur est à la tête du Conseil rectoral, qui se réunit toutes les semaines et qui s’occupe de toute la gestion journalière de l’Université : nomination du personnel académique, allocation du budget, stratégie de développement de l’UCL,…  Toutes des questions qui nous touchent de près ou de loin. Cette année, 5 candidats se présentent au poste de recteur, pour remplacer le recteur actuel Bruno Delvaux pour une durée de 5 ans.

 

Vincent Blondel : « Une dynamique responsable ». Il articule sa politique autour de trois mots-clés qui sont : apaiser, dynamiser et s’impliquer.

 

  • Apaiser car il souhaite redéfinir des priorités claires et limitées, sans s’engager dans de nouvelles réformes trop nombreuses, tout en investissant dans des relations harmonieuses avec l’extérieur.
  • Il souhaite aussi dynamiser l’UCL, c’est-à-dire gérer la massification de l’enseignement, augmenter la présence de l’UCL au niveau international ou encore promouvoir la recherche.
  • Enfin, il souhaite s’impliquer et surtout impliquer l’université dans la société, en faisant un lieu d’enseignement qui aide les étudiants à faire face à la réalité.

 

Bernard Coulie : « Expérience et vision UCL 2014-2019 : pour une université globale, créative et de réseaux ». Quatre valeurs sont mises en avant dans sa politique : liberté, confiance, créativité et ouverture. Pour ce faire, il propose quatre axes stratégiques.

  • Le premier est de renforcer le positionnement de l’Université dans son environnement et ses réseaux.
  • Le deuxième est d’assurer les ressources nécessaires à l’exercice des missions de l’Université et à ses ambitions.
  • Le troisième est de faire converger les politiques vers des priorités convergentes : un continuum de recherche, la réussite des étudiants, la politique sociale et la politique internationale.
  • Et enfin, le dernier axe vise à mettre le fonctionnement de l’Université au service du temps créatif.

 

Michel Devillers : « concilier excellence et pragmatisme pour consolider l’UCL d’aujourd’hui et construire avec sérénité celle de 2025. » Son programme se base sur quatre priorités :

  • Dynamique de l’enseignement supérieur : il souhaite remplacer le contexte de concurrence et promouvoir la coopération entre les différents établissements d’enseignement supérieur.
  • Excellence, attractivité et positionnement : il souhaite améliorer la place de l’UCL au niveau international à travers des cours d’anglais plus poussés et une politique de logement étudiants, valoriser les diverses missions de recherche et promouvoir le rôle clinique de l’UCL.  
  • Équilibre interne : simplifier le fonctionnement interne de l’université afin de laisser plus de temps pour la créativité en enseignement et la recherche.
  • Gouvernance : clarifier les missions et rôles des différents acteurs ainsi que promouvoir les relations entre représentants des corps, du personnel et des étudiants.

 

Benoit Macq : « UCL-2025 : le goût de l’avenir : confiance, envie, action ». Il met en avant trois enjeux sur lesquels il souhaite travailler :

  • Le futur modèle de financement. Il souhaite que l’UCL se positionne comme moteur dans le débat visant à la mise en place d’un financement qui fait face à la multiplication des missions des universités.
  • L’organisation interne : optimiser les processus internes, rendus de plus en plus complexes suite aux différentes réformes, à travers une meilleure complémentarité entre le central et le local, une délégation des rôles plus claire et plus de temps aux professeurs.
  • Le renforcement de la position de l’UCL dans son écosystème, à travers une redéfinition de son identité, un renforcement de ses différents partenariats,…

Pour faire face à ces trois enjeux, il propose deux axes à court terme, un axe à moyen terme et un dernier axe à long terme.

 

Vincent Yzerbyt : « une université forte et sereine ». Les différents points forts de son programme sont les suivants :

  • S’approprier le décret paysage : il vise à organiser un suivi rigoureux et créatif de la réforme afin d’éviter des dérives.
  • Améliorer le financement de l’université : mettre en place un dialogue avec tous les partenaires politiques et universitaires qui ont une place dans ce débat.
  • Améliorer les conditions de travail : il souhaite une simplification administrative pour laisser plus de temps pour les services de base et la créativité.
  • Créer de nouvelles formes d’enseignement, afin de répondre aux défis sociaux, environnementaux et économiques.
  • Ne pas transiger sur l’excellence : il souhaite promouvoir la recherche au sein de l’UCL.
  • Échanger avec la société : il souhaite améliorer et renforcer les différents liens entre l’UCL et les acteurs publics et privés.
  • Replacer l’UCL dans son monde naturel : ce dernier point met l’accent sur les liens entre l’Université et le monde international.

 

Bien évidement, ceci n’est qu’un résumé des programmes des différents candidats. Tous les programmes ainsi que la marche à suivre pour voter sont sur le site de l’UCL (http://www.uclouvain.be/election-recteur.html). 

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