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Le Dévlop'Kot

Cette semaine, j'ai eu le grand plaisir et l'immense honneur de partager une soirée avec nos amis du dévlop'kot. En l'espace d'une soirée bien arrosée, j'ai pu découvrir qui se cache réellement derrière l'Alter'Ciné, Campus Plein Sud, et autres Apéros du développement. Si, vous aussi, vous rêvez d'en apprendre plus sur l'ambiance et les personnes qui font vivre ce kap en 2013, n'attendez plus : lancez cette chanson et lisez l'article !

Tout d'abord, petit rappel sur le projet : le dévlop'kot a pour ambition de nous informer, de nous sensibiliser, de lancer des débats et, ultimement, de nous amener à nous engager sur une série de questions liées au développement. D'où viennent toutes nos dettes publiques ? Pourquoi ne combattons-pas plus la faim dans le monde ? Comment lutter contre les injustices qui nous entourent, dans le Sud et ici ? C'est quoi au juste, le développement ? Pour traiter de ces sujets d'une manière agréable et pédagogique, le dévlop' organise une série d'événements tout au long de l'année. On citera entre autres l'Alter'Ciné, où vous êtes invités à venir voir des films/documentaires liés à des questions de développement (Les nouveaux chiens de garde ou encore Solutions locales pour un désordre global) et à en débattre après avec une série d'intervenants spécialistes de la question ; Les Apéros du dévlop', où vous êtes conviés à venir débattre de sujets intéressants et d'actualité, avec des intervenants de qualité ; et, last but not least, Campus Plein Sud, une campagne de deux semaines de sensibilisation et d'éducation au développement, organisée dans tous les campus de Belgique et avec pour thème - cette année - la terre.



La tanière de nos sujets du jour est située place de l'Escholier, ensandwichée entre l'Arabikap et, un étage plus près des étoiles, le kot Astro. Bref, pas loin de la petite casa, où vous les retrouverez fréquemment le mercredi nuit, après une bonne partie du jeu préféré du kot : la pyramide target (qui n'a à vrai dire rien à voir avec la pyramide classique, bien moins marrante). Plus que partout ailleurs, le débriefing de lendemain de guindaille est une tradition. Et en mode spoon s'il vous plaît ! Le commu n'est pas très grand, mais chaleureux. On y contemple une tour de bacs et trois appareils à croques qui font la fierté du kot. Bien sûr, comme dans tout kot qui se respecte, on y constate une propension marquée à la vaisselle non faite et au bordel en tout genre. Avec un peu de chance, vous pourrez y déguster la Campus Plein Sud, une brune artisanale brassée pour l'événement éponyme. Notons enfin que, grâce à l'activiste du kot, les couloirs et les toilettes sont décorées comme nulle part ailleurs, d'innombrables affiches plus ou moins engagées.


Derrière un projet et une ambiance partagés se cachent cependant huit individus aux personnalités différentes mais complémentaires. Il est temps de vous parler d'une manière un peu plus ciblée de ceux qui font vivre le projet.

 

Clarisse : Tout juste vingt ans, on peut l'appeler Mowgli tant qu'on veut, mais c'est quand même elle le boss ! Cette présidente hors pair sait comment gérer son équipe de main de maître. La légende raconte à son sujet qu'elle n'hésite pas à passer des heures à regarder les étoiles avec Martin, sur un matelas tapé sur les buissons de derrière la fenêtre de ce dernier. À ses heures perdues, Clarisse fréquente les auditoires de 3ème BAC éco.

 

BrieucEt voici la target du kot. Ou pas. Étudiant en 3ème ingé de gestion, Brieuc a un sens de l'humour décoiffant. Toujours une petite blague en poche. Derrière une virilité sans conteste se cachent apparemment des intestins sensibles. Assez sensibles que pour l'empêcher de faire trois pas et d'aller en casa. Brieuc aime les femmes plus âgées. Voilà pourquoi il finira avec Vio, même si celle-ci lui a fait rater son examen de Néerlandais en oubliant de l'éveiller, promesse qu'elle avait solennellement faite la veille !

 

Lulu : Étudiante en deuxième master en histoire, Lulu a la particularité de déjà avoir un job pour l'année prochaine, ce qui n'est pas spécialement monnaie courante chez nos amis historiens. Faut dire que Lulu c'est une fille responsable. Mais pas moins fêtarde pour autant. Ce doux mélange l'amène - de temps en temps - à devoir ramener les vieux saouls en fin de soirée. Et quand je dis "ramener", qu'on se comprenne bien : il s'agit de les ramener dans leurs lits pour qu'ils dorment... Car au niveau relations, Lulu a ce qu'il lui faut depuis bien longtemps !

 

Vio : Vio : c'est la doyenne du kot, et ça se voit à son petit côté cougar ! Dotée d'un master en science po, elle étudie maintenant le droit en 3ème année. Mais ce qu'il faut surtout savoir sur elle, c'est qu'elle a fait le casting de n'oubliez pas les paroles !! Vio, c'est quelqu'un qui n'a pas sa langue dans sa poche. Elle a plutôt tendance à dire ce qu'elle pense. Exemple : "Fais-moi rêver Brieuc, rhabille-toi !". Cette dévlop'kotteuse n'est par ailleurs pas casée... À bon entendeur !

 

Élé : Ce qu'il faut savoir d'Élé, c'est qu'elle est à la recherche de l'homme idéal ! Étonnant qu'elle ne l'ait pas encore trouvé ? On serait tenté de dire que oui, car Élé a tout pour plaire. Mais son unique défaut est fatal : elle confond les mots "tchatche" et "chatte", ce qui peut mener à des situations cocasses ! Originaire de Rixensart, Élé étudie l'agro, en 2ème BAC. Notons qu'une vague rumeur l'associant à la présence d'un black à poil dans le commu est parvenue à mes oreilles... Histoire à creuser. Dernière chose : ne vous fiez surtout pas à sa tête d'ange, elle sera la première en guindaille, et elle overkiffe les soirées défis !!

 

Martin : Cet étudiant en sciences de la population et du développement est vice-pré du kot. Grand romantique dans l'âme, Martin n'hésite pas à aller cueillir des fleurs sous la neige à trois heures du mat'. Mais Martin, c'est avant tout un gars super engagé. On raconte qu'il aurait quitté un weekend de kot prématurément, avec une immense gueule de bois, pour rejoindre une manif qui lui tenait à coeur. Mart, c'est également un atout incroyable pour les relations extérieures du kot. Faut dire qu'il a la tchatche et que c'est quelqu'un d'une gentillesse crème (attention, il peut vous clasher, mais il s'excusera pendant une bonne heure après).

 

Caro : deuxième année au dévlop', Caro nous revient d'un erasmus à Leeds, encore plus fringuante qu'avant. Un pote d'erasmus a d'ailleurs débarqué la semaine passée un soir de petite casa. Le malheureux ne savait sans doute pas qu'il passerait sa nuit à se perdre et, une fois retrouvé, à remettre tout ce qu'il avait dans l'estomac. Je m'en voudrais de ne pas mentionner le fait que Caro parle parfaitement néerlandais et qu'elle a quand même un père brasseur (vous pouvez acheter la succulente Carolus dans tous les commerces de qualité). Me reste à vous dire que Caro est casée et étudie la psycho en 3ème BAC.

 

Adri : Étudiant en 3ème bac agro, Adri pourrit le kot avec ses expressions. Putain de putain ! S'il a un temps pu faire peur à ses cokotteurs à cause d'un crâne un peu trop exposé, ces derniers ont finalement vite compris qu'Adri n'est que paix et amour. La preuve : c'est lui l'inventeur du spooning au kot. Sachez enfin à son propos qu'il n'est pas malin de vider complètement sa chambre pour lui faire une blague (ou même par pure vengeance), car il risque de venir vous demander des explication en pleine nuit alors que vous avez ramené et que vous n'avez pas fermé votre chambre à clef !

 

 

Si l'article vous a convaincu et que vous désirez voir tout ce charmant petit monde en vrai, n'hésitez pas à participer au Campus Plein Sud dans les trois semaines qui viennent, ou à l'apéro du dévlop du mardi 26 mars. Et si vous avez été plus que convaincus, laissez-moi vous dire que le souper de recrutement du dévlop' aura lieu le mardi 12 mars.

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