Le Kap Vert

Une fois entré dans l’antre du Kap Vert,  c’est un commu propre que l’on découvre avec émerveillement.  Ces gens seraient-ils différents des autres ?  Mis à part les rallyes chambres mémorables et les quelques fois où les anciens viennent défoncer le commu, celui-ci reste clean.  Pour ce faire, ils ont un truc : ils s’exportent pour faire la fête !  Et puis l’endroit est peuplé de gens assez à cheval sur la propreté.  Grosse activité la veille oblige, c’est une bande de gens affalés dans les divans qui m’a gentiment accueilli lors de ma visite impromptue.  Il est bien connu que pour pouvoir attraper sa proie, un journaliste ne doit pas lui laisser le temps de se préparer !

Rassemblant les dernières forces qu’il leur reste, ils m’expliquent que le Kap Vert c’est avant tout apprendre par soi-même les principes écologiques et de les vivres en commun avant de sensibiliser les autres.  En simple, ils cherchent ensemble un autre art de vie basé sur les liens sociaux en consommant moins et mieux et tout cela en accord avec dame Nature.  Ainsi au Kap Vert on mange local, de saison, végétarien.  On préfère faire ses courses sur le marché plutôt qu’en grande surface.  Ils éteignent les lumières, cuisinent ensemble et essayent de passer du temps ensemble.   Ils tentent l’expérience du vermi-compost.  Ils participent activement avec des étudiants motivés par l’intermédiaire de leur groupe d’action.  Ils suivent aussi des formations tournant autour de l’engagement écologiste. Plus efficace que des marteaux-piqueurs, le lobbying qu’ils effectuent au niveau des institutions politiques a pour but de faire bouger les choses.  Pour eux, le Kap Vert est « une expérience de vie,  il change ta vie !  Le Kap Vert ne s’explique pas mais se vit ».

L’ambiance du kot est tantôt euphorique et allumée, tantôt calme ou tendue et souvent chaude en ce qui concerne Olivia ;)  A voir Catherine qui utilisait alternativement Julien comme coussin ou masseur pendant que nous parlions, l’équipe a l’air bien soudée.  Rien d’étonnant quand on sait qu’ils sont assez dans le débat…on ne compte pas le nombre de discussions qu’ils entament autour d’un thé ou d’une bière.   Bon à savoir, ici les femmes font la cuisine et servent les hommes ;)  Aspirants cokoteurs, soyez sur vos gardes : Sarah a des tendances violentes bien que ça ait l’air de souder les liens (n’essayez pas de comprendre ;).

Une visite sur leur site Internet vous renseignera sur leurs activités dont en voici quelques-unes :

-          Dîner plus-que-parfait

-          Cours de cuisine

-          Café citoyen, conférences, projection de films ( A la dernière conférence, ils n’avaient que 800 personnes                    (orateur : Tim Jackson)

-          Banquet de cuisine locale et de saison

-          Visite de la baraque

-          Cours dans les écoles

-          Lobbying

-          Un groupe d’action, un groupe d’achat étudiant

-          Manifestation pro-croissance

-          Livre de recette

-          Forum sur la transition énergétique.

Les petits curieux se demandant  quelles sortes d’êtres peuplent ce kot-à-projet seront rassasiés.  Les autres n’auront qu’à passer leur chemin et continuer leur visite sur le site du Carpe 

Catherine

Catherine est la présidente du Kap Vert, normal vu son caractère de grande manipulatrice qui avec un regard et un sourire craquant peut obtenir tout ce qu’elle veut !  Cette grosse bosseuse qui a pourtant déjà pris le temps de séduire un de ses kokoteurs ferait bien de se trouver un geek de service afin d’apprendre à ne plus faire bugger Open Office.  Si vous recherchez une femme pour faire la cuisine, foncez !  Cath est la madame cuisine du kot.  Pour preuve, son livre de recettes édité aux éditions Kap Vert. Que dire de plus ?  Philosophe dans l’âme et la private joke de la fin : elle s’est faite piquer ses feintes par Florence Foresti (comprenne qui pourra). 

Julien

Monsieur Internet, les autres le disent satisfait de sa position de vice-président bien que l’intéressé ne semble pas d’accord avec ce fait ;)  Il prend des douches à n’importe quelle heure.  Il  séduit avec la danse du cobra (et ça marche !) et est initié à la danse acrobatique.  Petit message à faire passer : ses cokoteurs attendent toujours son body string léopard !  Il en sait presque autant sur la politique que l’écologie.  Il pelle beaucoup trop lentement les patates et est bien trop lent aux goûts de la présidente.  Il craque toujours pour sortir, peu importe la montagne de travail qui l’attend le lendemain. 

Kathleen

C’est madame folle, une fille super extravertie qui dit tout ce qui lui passe par la tête, amusant ainsi les autres.  Cette mamie du kot super sociable chante pour un rien, danse avec les cactus au risque de s’y piquer et est la reine des phrases cultes.  Amis de la Carolo, sachez que c’est elle qui a ramené un sapin dans votre régionale.  Dame nature, adore les TP libellules (normal elle est en bio).  Sachez que vous pouvez saouler Kathleen  à petits frais en lui offrant au max deux verres de sangria.  Cette fille est très logique, c’est juste que les gens n’ont pas la même logique qu’elle ;)  Elle ne supporte pas que les autres ne fassent pas la vaisselle et a des lacunes dans sa vue, dans sa vie aussi.  Notez qu’elle a un délicieux tampon appelé Gérome :D  Terminons par une citation Made in Kathleen : «Quand t’es myope, la diversité augmente d’un coup.  Je vois deux oiseaux à la place d’un seul ! ».

Sarah

Fichée comme « la rousse ».  Elle se promène toujours avec son bonnet dans le commu, adore la musique commerciale (capitaliste), aime se battre, aime bien taquiner, emmerder les gens mais c’est parce que elle les adore.  Elle est en quelque sorte l’incarnation humaine de l’expression « Qui aime bien châtie bien ».  Sarah tappe, pousse pour un rien en lançant des « Tu cherches la faillte ?! » (vous excuserez l’orthographe approximative).  Elle appelle les autres « les amis ! », est la trésorière du commu et tappe sur les doigts quand quelqu’un n’a pas mis les barres pour s’inscrire aux repas.

Gillian

Ce grand politologue étudie bien évidemment les sciences politiques et prend tout doucement le temps de faire la vaisselle (ne le brusquons pas).  Fondateur d’un mouvement extrémiste (les EPE : étudiants progressistes engagés).  On pourrait aussi dire qu’il est un peu à l’Ouest, qu’il est fan de reggae et de métal et qu’il se shoote à la sauce soja (il en a en permanence sur lui et s’en injecte parfois par intraveineuse).    

Gilles

Gilles c’est Le Mâle.  Le lion sorti de sa savane qui n’hésite pas à se balader en caleçon dans le commu, de façon ostentatoire (dixit les gazelles du kot).  Certaines personnes rêvent de lui…(anonymat garanti ^^).  Il est le grand maître du diabolo et de la guitare.  Il va jusqu’au bout quand il a une idée en tête, normal c’est un mâle dominant.  Il est responsable compost en théorie mais en pratique sa philosophie se rapproche de celle du lion : « le compost se gère très bien tout seul ».  Ingénieur civil jusqu’au bout des ongles, Gilles ne se sépare jamais de son mac.  Plutôt mourir !

 Olivier

Oli est The funny boy, le petit rigolo.  Il aime à demander les bracelets à la Casa : son trip c’est de s’auto-proclamer videur de la Casa.  Il a l’horeille musicale et l’œil photographe et est toujours motivé pour tout.  Si vous croisez un gars vous balançant « mother fucker cock sucker » c’est que vous avez probablement affaire à lui.  Il est aussi hyper engagé dans les scouts, le foot et ses potes.  Son truc c’est les soirées cigares-pizzas-costumes entre potes.

Olivia

Pour elle la vie est un monde de bisounours.  Elle a « foi  en l’amour » et croit que l’amour est comme un gaz qui se répand sur toute la planète   Elle glousse de temps en temps et sort avec un de ses kokoteurs.  Pour la séduire vous auriez dû lui parler du Canada, lui offrir du sirop d’érable ou de la glace (avec du sirop d’érable !) tant qu’il en était encore temps.  La voilà perdue, elle qui s’enfonce jour après jour dans le monde de la geekitude…va-t-on bientôt l’appeler geekette ?  Mon avis est qu’Olivia est une fille extravertie, qui a de la joie au cœur et qui n’hésite donc pas à rire.  Quand quelque chose ne lui plaît pas elle n’hésite pas à l’exprimer haut et fort : « Mon *** (censure oblige) me fait chier, pourquoi il y a autant de gens nonchalants sur Terre ?!! ».  Si vous voulez rire un bon coup, demandez-lui de vous raconter l’histoire des animaux et de la couronne perdue du Roi.  Ses pliages valent bien toute la collection des Animaux du bois de Quat’sous. 

Luis

Luis est leur portugais favori.  Le premier mot qu’il a appris c’est « poutaiiin ».  Il n’aime pas trop les chinoises, voyage beaucoup, a voulu essayer les toilettes de la Casa (pauvre de lui !).  Il s’est mis dans l’idée d’essayer toutes les bières belges alors n’hésitez pas à le saouler si vous le voyez !   Luis a une drôle de façon de boire du rhum et du vin.  Voici sa technique couramment utilisée dans les soirées étudiantes au Portugal :

La victime penche sa tête en arrière et ferme ses yeux.  Ensuite Luis lui met de l’alcool dans la bouche, sa cible ferme alors la bouche et relève la tête.  Luis maintient alors sa tête entre les mains et la secoue comme un shaker en hurlant à la mort, puis il ordonne à sa victime d’avaler avant d’aller éventuellement vomir !  Les portugais, quel monde de brutes !    

Louise

Louise est la droïde du kot et est assez terre à terre.  En d’autres mots, vous lui racontez votre plus grand scoop et elle vous répond un truc dans le genre : « Ah bon, c’est bien ».  C’est une vraie artiste, elle réalise de superbes affiches pour faire entre autre la pub du Kap Vert.  Elle reçoit de nombreuses commandes et ses clients viennent de tout LLN en rêvant de pouvoir user de ses services   Faites passer le mot, Louise n’a pas de scanner !  Elle est une grande fan du gin tonic et du beurre de cacahouète.  Toujours motivée, gentille, elle leur a fait découvrir la tarte al d’jote et ne sait pas jouer à Set.    

Sébastien

Seb c’est l’ultra motivé du kot qui peut prendre 45 minutes pour apprendre à cuire une semoule mais peu importe car il y arrivera.  Il grimpe à peu près sur tout ce qui (ne) bouge (pas) et jongle avec n’importe quoi.  Il a conquis le cœur d’Olivia.  Pour le séduire, emmenez-le en ballade autour du lac. Il mange tout et pourrait avaler le compost en temps de famine.  Il se sent mal dès qu’on jette de la nourriture.  A savoir : Seb ne fait pas l’amour, il visse   

Comme vous le voyez, c'est la diversité des genres qui fait la richesse du Kap Vert