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Le Lever du Rideau

Cette semaine, nous partons à la découverte des plus youkous des habitants du côté inférieur des Blancs chevaux. Ou Pas...

Le lever de Rideau ne laisse, dans son entourage, pas grand monde indifférent. Je prends pour preuve les multiples surnoms pas trop recherchés qu'on leurs affublent dans le dos : lever de la tenture, lever de la b..e ou d'autres joyeusetés ainsi.

Mais au fond, qui sont ces gens qui habitent au pays du théâtre?

Nous retrouvons 9 personnes, 5 garçons et 4 filles,

Aurianne : Par son mode de vie, certains l'appellent "youkou", d'autres diraient plutôt avare. En effet, elle essaye de vivre le plus possible en autarcie, quitte à manger tous les restes. Preuve par les faits : après un bac en KINE, elle a décidé de se mettre à l'éthique et à la médecine chinoise...

Johanne : la présidente, est une fille sérieuse et attentionnée, qui prend bien soin de ses ouailles. Cette bachelière de Sciences Eco est très attachée au CESEC et aux mâles qui y jonchent le sol.

Colombe : La petite précieuse du kot, la jeune première, l'apprentie qui trouve malgré tout le temps d'étudier deux choses en même temps : le droit et la philosophie

Manon : Cette ingénieure civile n'a pas le profil type : c'est une fille de 1. Qui sait affoner de deux. Ses exploits lui ont valu de gagner l'estafette des KAP's avec le KAJ. Alors, info ou intox? Elle t'attend les mercredis pour te faire apprécier son talent.

Mitch : Le pure louvaniste. Les murs chuchottent qu'il serait né dans le lever de rideau tellement il est attaché à l'endroit depuis des primaires jusqu'à l'unif, en passant par les scouts. Ce sociologue de formation sait parler aux femmes, et ce ne sont pas ses proches voisins qui démentiront.

Pitch : Entrez dans sa chambre et vous aurez tout de suite compris : une chatte n'y retrouverait pas ses jeunes. Mais à côté de ça, il ne se laisse pas aller : c'est lui le délégué tendu du kot et après un bac en psycho, il s'est dit qu'il allait se mettre à la gestion des ressources humaines.

Chris : L'homme modèle, qui fait ses études en CPME, le comptable, aussi à l'aise avec les chiffres qu'avec les filles. En effet, l'homme est presque marié.

Thibaud : Last but not least, le gros mou du kot, le vice-pré, plus enclin à manier le fouet qu'à tirer sur la corde. Mais chaque médaille a son revers : c'est le plus gros fêtard du kot.

En voilà un beau mélange hétéroclyte! Mais comment font ceux-là pour vivre ensemble me direz-vous?

La réponse est très simple : des repas commus tous les soirs, des Petites Casas en veux tu en voilà (que ce soit au coq ou chez eux, pratique le matos son et lumière), des ragots à crever dans le lit des cokotteuses les lendemains de guindaille, des soupers avec les voisins histoire de bien s'entendre avec eux. Et ce, y compris avec les Athois.

Dans cette optique, un W-E de kot a été organisé dans nos belles Ardennes. Classique mais pratique quand on y possède tout un village. Une bonne raison pour se la péter au Souper des Kaps.

Mais la vie n'est pas toujours rose au LDR. Il y a quand même quelques difficultés avec lesquelles il faut vivre : Tu seras prêt à vivre dans un endroit où un poster de Johnny est affiché? De même, il est difficile d'être sans copain/copine au LDR. Ne lisez pas : c'est facile de se caser quand on kotte dans un tel endroit mais plutôt tu as la vie dure. Les clients attentifs du ski cse sauront pourquoi. Malgré cela, une règle est en application pour tout un chacun qui demeure là-bas, une obligation qui pend au-dessus de leurs têtes comme un plafond rempli d'épées de Damoclès : tu ne peux point sortir avec une personne dont tu partages le toit, afin d'éviter la consanguinité.

Cette règle (d'un autre temps?) à pousser les garçons à trouver une échappatoire : Boire des pils ou plus souvent encore : jouer à Trackmania (si pas les deux en même temps).

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