Depuis quelques années, le monde de la cuisine s’invite sur (envahit) nos écrans. Top chef, un diner presque parfait, hell’s kitchen, le meilleur pâtissier, Master chef… il y’en a pour tous les goûts. Alors ; phénomène de mode ou véritable révolution de la fourchette ?
Souvenez-vous qu’il y a quelques années tout cela n’avait vraiment rien de glamour. C’était même plutôt ringard… Comment oublier Maité et son mythique accent du terroir (la cuisine des mousquetaires) ou par après le « Bon appétit, bien sûr ! » de Joël Robuchon. C’était peut-être le dada de votre grand-mère essayant tant bien que mal de reproduire l’une des recettes lors d’un dimanche en famille.
Petit à petit, l’engouement populaire pour la cuisine à repris le dessus. Il était temps pour la jeune génération de remettre la main à la pâte ! Les producteurs ont donc sauté sur l’occasion pour lancer une multitude de programmes et formats variés.
Il va sans dire que ce sont les télés anglo-saxonnes qui ont mis le couvert pour ce qui est des nombreux shows que l’on connait bien aujourd’hui.
Ainsi, « un diner presque parfait » ou encore « Master Chef » sont arrivés avec un zeste de cuisine en moins, louche de show et compet’ en plus, ce qui a vite fait prendre la mayonnaise auprès de télé-vores.
Il faut dire qu’autour de ce phénomène, plane un débat de grandes toques. Certains affirment « trop de cuisine, tue la cuisine ! ». Cause de cette indigestion ? La scénarisation, des candidats pris pour leur grande gueule, un jury trop cassant, manque de pédagogie… Bref, cette démocratisation nuit à la vraie profession de cuisinier. Tout l’monde peut s’inventer Chef et ça ne plait pas !
Mais il ne faut pas oublier que ce genre d’émission peut aider à conscientiser les gens au « manger mieux » mais également, qui sait, créer de véritables vocations pour d’autres.
En clair, les émissions culinaires vous adorez ou vous détestez. Après tout ce n’est qu’une affaire de goût !
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